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2e pilier

Méditer !

La méditation ne vise pas à éliminer un symptôme grâce à des outils agissant sur le contenu des pensées. Elle cherche à modifier l’attitude face aux symptômes. Dans une situation engendrant de la peine ou de la douleur, nous avons tous, deux types d’attitudes automatiques : soit tenter d’éviter la souffrance, soit essayer de la contrôler.

Chez les personnes ayant déjà souffert de dépression, ces deux réactions facilitent les rechutes. 

C’est pour répondre à cette question qu’ont été développées des pratiques méditatives appliquées à des problèmes cliniques, qui ne sont rien d’autre qu’un entraînement de l’esprit pour porter son attention intentionnellement sur les sensations douloureuses avec bienveillance, voire avec curiosité.

La douleur n’est pas supprimée, mais on apprend à évaluer le vagabondage naturel de l’esprit, à réduire ainsi les réactions automatiques pour ne pas ajouter de la souffrance à la souffrance. Il s’agit d’une médecine participative, dans laquelle le patient modifie sa propre attitude.
Elle sert à prévenir la rechute. On sait que la dépression est une maladie récidivante.

Face à cet automatisme, la pleine conscience est utile. Plutôt que de lutter contre la dépression en ruminant pour la chasser, le patient apprend à adopter une attitude paradoxale : accueillir ce phénomène avec la conviction que tout passe, y compris la tristesse ou la douleur.

2e pilier

La rencontre avec soi

Trucs & astuces

La méditation peut aussi être un moment où on se retrouve avec soi-même. Chacun utilisera ses pratiques religieuses ou non, Je ne permettrai pas de juger une pratique plutôt qu’une autre. Dans ce domaine, c’est le « soi profond » qui doit aider à quitter la spirale. Il est primordial d’être concentré et à l’aise avec soi.

La découverte de soi prend du temps, demande de la délicatesse et de l’attention. Ne procédons-nous pas avec une nouvelle connaissance en la pressant de questions pour savoir absolument tout d’elle ? Non, nous essayons de lui laisser le temps de se dévoiler tranquillement, à son rythme, sans l’envahir. Et si nous faisions de même pour nous révéler à soi. Ayons donc cette précieuse attention dans la rencontre avec soi.

Ne cherchons pas à tout changer qui nous sommes d’un coup de baguette magique. Non seulement cela pourrait créer une grande insécurité, mais ça ne marcherait pas ! Il est préférable d’avancer à petits pas, progressivement. C’est un pied après l’autre que nous gravissons les montagnes. C’est parce que nous avons avancé un pied (en abandonnant une croyance ou un comportement qui ne nous convenait plus), que nous pouvons avancer l’autre pied.

Les personnes que j’accompagne en gestalt-thérapie connaissent bien cette question, que je leur pose régulièrement (et ils ne se privent pas pour se moquer de ma petite obsession !) : « Quand vous me dites cela (sur la pression dans votre travail, l’enfermement dans votre couple, votre chagrin d’amitié… ) que ressentez-vous ? » Retrouver notre capacité à sentir, identifier nos ressentis singuliers (car personne ne sent la même chose que le voisin), apprendre à mettre des mots sur ce que nous vivons intimement, est en effet un chemin essentiel vers la connaissance de soi. Une boule d’angoisse dans la gorge, par exemple, est-ce une balle de tennis, une boule de neige, une balle de fer ? Est-elle douce, granuleuse, lourde, toute petite ? Est-ce agréable, gênant, insupportable ? C’est ainsi que, de l’image assez commune de la gorge nouée, nous découvrons ensemble que cette boule est, par exemple, une pelote de laine, verte comme ce pull d’enfance tricoté par grand-mère. Ce que nous pensions être de l’angoisse est finalement une présence réconfortante…

L’indulgence que nous avons pour nos amis, que nous aimons avec (et non pas malgré) leurs défauts, pourquoi ne parvenons-nous pas à l’avoir pour nous-mêmes ? Pour mieux nous aimer et être plus en relation avec les autres, lâchons un peu cette contrainte de perfection que nous nous imposons. Soyons, pour reprendre la célèbre expression du psychiatre Donald Winicott « suffisamment bons » et reconnaissons nos qualités. Si nous ne sommes pas les rigolos de service ou les personnes super cultivées que nous aimerions être, peut-être sommes-nous doués aux fourneaux ou fidèles en amitié ? Nous avons tous des qualités, prenons soin de ne pas les dévaloriser et de ne pas nous focaliser que sur nos défauts.

Nous sommes des humains imparfaits. Nous naissons ainsi, petits nourrissons pas finis, sans la moindre fourrure pour nous protéger, incapables de nous nourrir tout seuls ni de tenir sur nos pattes (à la différence du poulain ou de la girafe). Cette « néoténie », comme disent les biologistes, est le propre au genre humain. C’est bien sûr une grande vulnérabilité car nous dépendons alors des soins de notre environnement pour survivre. Mais c’est aussi cette défaillance naturelle qui nous permet de créer des liens avec nos semblables.

Nous avons souvent une idée bien précise de qui nous pensons être. Timide, maladroit, moulin à parole… Mais est ce vraiment ce que nous sommes aujourd’hui ? Ne sommes nous que cela, tout le temps ? Exister, c’est changer. Nous sommes en perpétuelle évolution. En étant curieux de nous-mêmes, nous pouvons ainsi réaliser que, selon les contextes, nous ne sommes plus l’enfant maladroit de nos 8 ans, ni le grincheux déprimé d’il y a 6 mois. Nous ne sommes pas condamnés à rester enfermés dans les barreaux d’une identité figée. Ni à subir les étiquettes que nous colle notre entourage. Vous sentez la libération qui vient ? Vous aussi, vous respirez mieux ? L’excellente nouvelle en bonus, c’est que nous pourrons toujours nous surprendre. Puisque nous ne nous connaissons jamais entièrement, nous abritons toujours une part d’inconnu, de surprise, de créativité et de changements à venir.

Nous cacher, nous obliger à vivre petit, c’est nous laisser mourir. Même si ça nous fait peur, nous avons plus à gagner à oser être pleinement qui nous sommes, à habiter notre propre grandeur, qu’à nous restreindre et nous ratatiner. 

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